Mon blog de pilote

J'ai décidé de me faire lâcher sur notre avion de voyage : le F-GAHR

Bien que Robert (mon "ex-insctructeur" ) me dise que je peux le prendre sans faire un vol de lâcher car il est similaire au F-GDET mis à part la puissance (le F-ET a 120 Ch et le F-HR a 180Ch. J'appelle notre chef pilote Gilles pour avoir son avis. Il me conseille de faire un vol avec instructeur si je ne me sens pas capable de partir seul pour un premier vol dessus.

Décision est prise de faire un tour de piste avec Gilles pour une prise en main ce samedi.

J'arrive tôt au club pour pouvoir lire tranquillement le manuel de vol de l'appareil (action que je recommande de faire pour chaque nouvel appareil dans lequel on souhaite voler mais auss de temps de temps dans ceux avec lesquels on vole).

Gilles arive vers 14h30 comme prévu et je pars préparer l'avion pour mon lâcher.

Prévol classique et similaire à celle du F-BRFF et du F-GDET, je sors l'avion sur le parking et m'installe à bord en attendant Gilles.

Une fois tout le monde à bord, démarrage de l'appareil, et sur consigne de la TWR d'Aix, je roule vers le point d'arrêt de la piste 33.

Première constation au sol (mais je le constaterai aussi en vol), le F-HR étant plus puissant que les avions écoles sur lesquels je volent, il faut bien maitriser la position de la manette des gaz pour pouvoir maitriser la vitesse de l'avion.

Une fois aligné, on nous autorise au décollage

Deuxième remarque, il "grimpe" quasiment tout seul rien qu'au gaz et plus vite.

En vent arrière, difficile de conserver les 140 km/h de la branche quand le moteur ne demande qu'à délivrer toute sa puissance.

La finale est toute aussi difficile du fait de la réserve de puissance et une chose en entrainant une autre, je me pose trop long et loupe la bretelle de sortie de la piste. Nous voila donc obligés de faire un 180 sur la piste pour pouvoir libérer la piste (pour laisser décoller l'avion des paras).

De retour au parking, Gilles me  dit que c'est bon malgré la finale un peu rapide et l'atterrissage long.

Après ce débrief rapide me voilà donc reparti en solo au dessus de Pertuis pour quelques évolutions afin de bien ressentir la machine. 

A l'arrvée, contrairement au  TDP fait avec Gilles, j'arrive à tenir l'avion en vitesse et l'atterrissage se termine par un kiss

A moi, maintenant, les voyages longues distances